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EDITO - C'est parti pour 2024 !

Ca y est. On y est. 2024. Depuis le temps qu'on en parle de cette année olympique. Elle est là, elle débarque en ayant prévenu, mais quand même drôlement vite.


Année des Jeux. Année d'enjeux. Sur tous les plans.


Mais d'abord 2023 dans le rétro. Avec des émotions en pagaille, sur les courts et en dehors. Je retiendrai quelques images de cette année badiste. Cette équipe de France en février, en nos terres nordistes, qui est allée faire douter les géants Danois lors du championnat d'Europe par équipe. C 'est passé à rien. A rien. Qu'ils ont été vaillants, nos tricolores ! Là-bas, mais aussi tout au long de l'année. Ils nous ont donné des frissons. Christo avec ses coups magiques et ses perfs de folie. Tomi, dans la constance, la sérénité et la classe. Alex, qui nous revient des mondiaux Juniors avec une magnifique médaille alors qu'il n'avait pas joué pendant 4 mois - ce gamin est sur une belle route avec une telle maturité, son talent et sa gentillesse. Anne et Margot, qui ont offert au spectateurs de la Glaz Arena des bouffées de bonheur - ah oui, c'était vraiment bien cette édition des IFB 2023 hors sol, chez nos amis Bretons. Arnaud Merklé, lui aussi, qui revient malgré une sale blessure. Cela fait plaisir à voir. Je me suis personnellement régalé à voir toute cette jeune génération qui pousse, lors des France Jeunes à Mulhouse, en milieu d'année aussi. Qu'ils sont bons ces petits (déjà grands). Ils font honneur à la France, aussi à l'international et vont glaner des médailles dans les traces de leurs déjà illustres ainés. Notre pays se fait un nom sur la scène internationale. Par ses élites, ses jeunes, mais aussi son savoir-faire, ses officiels techniques, reconnus pour leur professionnalisme. Sur la planète bad, on aura vu aussi des athlètes incroyables. La Corée en tête, avec An Se Young, encore jeune prodige qui a raflé moult titres. Et Seo Seung Jae, qui fait le doublé aux Mondiaux. Que dire de Viktor Axelsen, qui manie le mandarin aussi bien que la raquette avec lui aussi des titres en pagaille... Impressionnant.



Chez nous, en interne, on ne va pas se voiler la face : cela a été une année compliquée, politiquement. Je ne vais pas rentrer ici dans les polémiques ni les analyses à deux balles (un comble pour un badiste!), mais simplement rappeler que j'ai confiance en nous, et en ceux qui sont aux manettes, même s'il y a eu des ratés, des maladresses, sur la forme, notamment. Sur le fond, les essentiels sont là, avec le désir de faire du badminton, aussi, un bel outil pour la vie. Pour aller bien, ou mieux. Pour guérir, pour se faire plaisir. Pour se rencontrer, à tout âge. Pour changer des quotidiens - croyez-moi, je sais de quoi je parle. Pour donner confiance. Pour s'ouvrir l'esprit et le corps. Pour donner de l'espoir et des emplois. Je pense que l'équipe en place jusque là - peut-être prise de cours par l'enjeu, le manque d'expérience, surement par l'environnement et un trop plein d'optimisme - a failli sur certains points, mais va dans la bonne direction. Sur ses deux pattes - le haut niveau, le sportif, la vitrine, d'une part et son exigence, sa nécessité de rigueur. Surtout en année olympique. Mais aussi sur le rôle qu'il doit jouer dans la société. On l'entend désormais au quotidien, dans les ministères : le sport, grande cause nationale 2024, doit prendre une place dans la société. Devenir un acteur à part entière de la vie des citoyens, et non pas une simple activité. Je salue celui et ceux qui ont fait le pari audacieux, il y a plusieurs années maintenant, de tenir ce discours très (trop) avant-gardiste. Mais j'ai aussi confiance en l'avenir, avec des nouveaux arrivants parmi les élus qui ont la tête sur les épaules, de l'expérience, de l'envie et l'amour du bad ancré dans leurs viscères, et qui pourront aider la fédé à tenir sur ses deux jambes, indissociables. Il y aura des efforts à faire, des arbitrages budgétaires, ça va grincer des dents, c'est sûr, mais j'encourage les "opposants au régime" en place - j'en connais certains, très censés et tout aussi investis avec leur coeur - a donner une chance à notre Fédération d'avancer. Et d'apporter leur pierre, comme symbole d'une trêve olympique... Et puis, dans un an, il sera temps de voter, pour continuer, ou pas, dans cette voie.


2024 pointe le bout de son nez. Avec un calendrier juste dingue. Les championnats de France à Fos, dans un peu plus d'un mois. Puis les championnats d'Europe, par équipes masculine et féminine, en Pologne. Puis les IFB, dans leur nouvel écrin olympique. Puis les Masters d'Orléans. Les championnats d'Europe individuels en Allemagne. Tous les championnats de France (avec on l'espère aussi les Parabad, on compte sur Valence et son infatigable Richard Remaud). Et puis, Nantes et son NIC, qui monte, qui monte. Et puis... le grand moment. Les Jeux. Olympiques d'abord. Puis les Paralympiques. La folie furieuse qui va débarquer. J'ai eu la chance et l'honneur de rencontrer, longuement pour certaines, 24 des personnalités qui vont "faire" les Jeux, avec mon autre casquette de journaliste - un dossier que vous pouvez retrouver ICI dans les Echos Week-end. Je peux vous dire qu'ils préparent quelque chose de juste phénoménal, et que la compétence au mètre carré à St Denis est juste hallucinante. Avec des belles personnes, investies, motivées, humaines. Des idées plein la tête et des étoiles plein les yeux. Cela va être fantastique. Dont, on le rappelle, un badiste à leur tête, Etienne Thobois, bras droit polyvalent d'un Tony Estanguet inspirant. Avec ce pari fou de proposer une belle fête sportive, mais aussi et surtout un héritage humain inédit, pour les questions environnementales, pour la remise du sport au coeur de la société, pour les installations et un village qui profiteront ensuite à des milliers de familles, de gamins, pour les projets de développement portés partout dans le monde. La France s'apprête à rayonner de bien des manières et nous serons aux premières loges. Avec, nous l'espérons tous, des médailles pour nos badistes et parabadistes.


J'ai hâte, franchement, de 2024. J'ai aussi un rêve un peu fou, qui prendra forme les 5,6,7 avril prochains, avec le retour des "Solibad Days". Vous connaissez mon investissement aussi fort dans cette association, qui renaît depuis quelques semaines, avec l'arrivée de forces vives, de belles âmes et énergies. Nous rentrons avec Solibad dans notre 15eme année d'existence en prenant pour prétexte et outil le badminton pour changer des quotidiens de mômes partout dans le monde. Les Solibad Days, donc, que nous relançons en grande pompe vont être un moment particulier, pour nous. Pour moi. Je compte sur tous les acteurs du bad pour se mobiliser, pour ce qui a la prétention de devenir le plus grand rassemblement d'événement de collecte de fonds au monde, tous sports confondus. En 2011, on nous avait pris pour des fous lorsque nous avions appelé les internautes à faire des flashmobs dans des endroits iconiques. 100 villes avaient répondu présent, dans le monde entier. Je me dis qu'une nouvelle fois, on peut montrer combien les badistes sont généreux, solidaires, en proposant des actions à travers la France, à travers le monde, pour lever des fonds pour nos programmes, tout en s'amusant. Le foot, le tennis, le basket, personne n'a réussi (ou même pensé ?) à mobiliser sa communauté dans le monde entier sur quelques jours pour une grande cause, dans un tel format. Alors mon rêve, pour 2024, c'est ça. Faire en sorte, avec votre aide à tous, que le bad devienne le sport le plus solidaire au monde. Créer un "téléthon" du badminton mondial inédit, qui grandira d'année en année, avec des sourires pour ceux qui participeront aux événements mis en place, plus fous et originaux les uns que les autres, mais aussi et surtout les sourires de ceux qui bénéficieront de cette action collective inédite. En trois jours, on pourrait bien avoir de quoi donner du bonheur à des milliers d'enfants pour toute l'année, d'un coup. Le volant est dans votre camp, particuliers, clubs, ligues, comités, fédérations pour faire de ce rêve une réalité. C'est ambitieux. Presque mégalo. J'assume. C'est aussi comme cela qu'on fait avancer le schmilblick, et ça fait bougrement du bien de rêver...



Pour 2024, je vous souhaite tout le bonheur du monde. De rêver, vous aussi. Sans vous donner de limites. De ne pas vous prendre la tête. De continuer à donner, du temps, de l'énergie, à vos clubs, comités, ligues, et tant pis si quelques grincheux ne sont jamais contents - vous ne le faites pas pour eux, mais pour les autres, souvent silencieux, parfois reconnaissants, et pour vous, aussi, parce que donner de son temps et de son énergie pour nos passions fait sens et remplit. Je vous souhaite de rire, aussi, en toutes circonstances. De ne pas prendre les choses trop au sérieux - il y a tellement de raisons, pour d'autres, d'être en colère ou triste - alors que nous avons un pays où finalement, il fait bon vivre. Soyons-en conscient, et reconnaissants. Amusons-nous, en 2024. Sur les courts et en dehors.


Raphaël,






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