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EDITO – Dans la peau d’un champion régional… V4, S3.


A chacun ses Zozolympiques hein...
A chacun ses Zozolympiques hein...

Après R2 D2, voici… V4 S3. Je me déplace un peu comme le robot de star wars, d’ailleurs, après ce week-end de compétition. Les couinements en plus. Et un édito, donc, pour changer un peu. Et raconter ma vie : c’est un peu le privilège des rédacteurs en chef – on fait c’qu’on veut, ahahah.

Après, si personne ne lit, c’est pas très grave, on s’y croit quand même ! Mais peut-être allez-vous vous reconnaitre un peu dans cette belle aventure d'un week-end... 😊

On va commencer à l’envers. Retour à la maison, épuisé, les jambes et le dos en compote. Mais la banane accrochée à ma face. D’abord parce que je viens de suivre en direct live le dernier exploit de la semaine de nos bleuets fantastiques aux championnats d’Europe cadet. Mady et Rayan. Nous, les crocs posés sur le clavier, les doigts qui s’agitent alors qu’ils se font remonter à 20 partout au troisième set. Mais eux, sur le court, non. Tranquillou bilou. Vas-y que j’me marre, un p’tit check et c’est reparti. Et puis, quand même, sur leurs genoux pour fêter la victoire. Un quatrième titre pour la journée ! De OUF !


Je crois on s’imagine pas la portée de l’exploit (l’absence de conjonction de coordination, c’est fait exprès, pour faire plus stylé). Bref. Ces jeunes… quand même… Ils n'ont rien laissé aux autres. Un petit titre en simple dame, c’est tout.  Après le titre par équipe, historique, 4 titres individuels, 2 médailles d’argent et une de bronze. Et pourtant... Quelques minutes après, pas hystérique pour un sou. Tout calmes, même, lors de la petite session en LIVE sur Badzine, tout timides et polis. Après, il parait qu’ils sont super chouettes ces gamins. Pas que talentueux. Des belles personnes, aussi, dans la vie. Alors on est encore plus fiers. D’eux, des coachs, du staff, et de cette Fédération qui détecte bien, forme, bien aussi, fait s’épanouir des champions de demain, pour la plupart. Avec une pensée pour mes potes de 30 ans, Vincent et Manu, sur le banc, derrière eux. Et pour la petite histoire, j’ai eu la peur de ma vie après le LIVE (déjà un peu raté sur notre page Facebook) quand mon ordi m’a dit qu’il n’avait pas enregistré l’interview de tous les joueurs alors qu'ils s'étaient réunis, tous, exprès pour Badzine ! Bref, on a frôlé la cata, et moi, la honte de ma vie. Mais ouf, j’ai retrouvé la vidéo.


L’autre raison pour laquelle j’avais la banane ce dimanche, fin d’après-midi, dans les bouchons d’Ile de France, c’est parce que je venais de finir les championnats de France vétérans régionaux. Avec, tenez-vous bien, une médaille d’Or dans la poche ! Et oui ! Vainqueur chez les vieux pas trop bons. D’où le V4 S3 (vétéran V4, Série 3. Vous suivez ?). Dans la douleur. Dans l’abnégation. Parce que oui, mon corps me trahit bien souvent. Le dos, les petits bobos. Le fait de ne quasiment plus faire de simple (la faute aussi pas mal aux créneaux surchargés – il parait que dans certains clubs, il faut s’inscrire en ligne pour venir aux ENTRAI-NE-MENTS ! Vous y croyez ?


En début de saison, je m’étais dit, "allez, je m'y remets sérieux cette année", inscris sur le créneau compétiteurs, avec Matthieu Gangloff à l’entrainement, que j’allais peut-être un peu retrouver de ma superbe, quand jadis, mon classement B1 faisait quelques envieux (je vous parle d’un temps que les moins de 40 ans ne peuveuuuu pas connaiiiiiitreuuuu). C’est le problème d’avoir été un ancien joueur correct : c’est que, plus tard, on croit encore qu’on peut faire des super coups, des amorties revers slicés, des smashs revers, des feintes. Au moment de frapper le volant, on voit dans sa tête Lin Dan ou Mady Sow !... sauf qu’on ressemble plutôt à Tokata ou Garcimore, ça marche pas (sauf des fois), et ça fait juste qu’énerver parce qu’on sait plus faire. Avec, en plus, les jambes qui sont po contentes, mais alors po du tout, en plein échange. Et le souffle court… Alors on fait le tour du terrain entre deux volants, une fois, deux fois pour récupérer… Après, l’avantage de jamais jouer, c’est qu’on a un classement pourri (bu-ri) et qu’on peut briller en société chez les D. Même avec un classement P10. J’ai joué mes 4 matchs, 2 le samedi à 8h30 et 10h, et deux le dimanche à 16H30 et 17h30, allez savoir pourquoi. Tout en suivant sur la toute nouvelle appli trop top Ebad (c’est dingue ce truc, tu as même ta probabilité de victoire sur ton prochain match! - A part commander un burger, tu peux tout faire dessus). Bref, j’ai donc gagné mes 4 matchs, me suis enfilé 125 points (je sais pas trop comment ça fonctionne, mais suis passé au vert). Et franchement, je sais pas comment j’ai fait pour aller chercher une victoire en finale TRES mal barrée (même mon super adversaire, un Thomas bien sympa, n’a pas compris comment il avait pu laisser s’échapper un titre promis en menant 21-15, 13-3). Comme quoi, faut jamais abandonner…. Je finis donc sur le haut d’un des 117 podiums devant plus personne – tout le monde s’était barré - avec une pensée aussi pour celle qui aurait dû m’accompagner sur les courts, ma partenaire de double mixte, qui s’est fait une deuxième rupture du tendon d’achille en 2 ans…(vraiment pas très original !!!!). Et puis, aussi, quand même, faut être honnête, drôlement fier de représenter mon super club de Bry-Sur-Marne, le meilleurs club du monde du val de Marne de la terre :) Et puis, la médaille, vraiment trop jolie. A mon époque, c'était trop laid les trophées et médailles...


Non, ne vous fiez pas au doigt de mon adversaire, la finale était vraiment fair-play :)))
Non, ne vous fiez pas au doigt de mon adversaire, la finale était vraiment fair-play :)))

Mais ce qui m’a fait encore plus plaisir, c’est de revoir des têtes que je n’avais pas revues depuis des années. Laurent Pailler, et son smash de revers qu’il maitrise, lui, encore bien, 30 ans plus tard ! Eric Wasylyk toujours aussi impressionnant (et forcément, quand on passe derrière son match à lui, sur le même court, on a l’air d’une grosse patate), Fabrice, Claire, Magali, Stéphane, José (merci pour les conseils 😊 précieux) et Naoko, Laurent, Franck et d’autres que j’ai recroisés avec plaisir (et Tof et Marie, bien sûr, mes acolytes solibadiens). Et je me suis dit, quand même, ce sport est dingue. Voir des gens qui le pratiquent aussi assidument, pendant plus de 30 ans. Qui ont une pêche d’enfer. Qui jouent, pour certains, encore tellement, tellement bien... Qui se prennent pas au sérieux – ce fut un vrai plaisir de jouer contre Thomas (2 fois du coup), Jean-Christophe, Stéphane. Cool, bon enfant, fair-play. Des matchs qui sont chouettes à jouer (bon, quand on gagne, c’est encore mieux, mais franchement, super agréable quelque soit le résultat). Avec une équipe de bénévoles aux petits oignons, au club de Bondoufle - L'Essone étonne - ou détonne. Sans en faire des tonnes. Bref.

 

Je ne sais pas si d’autres sports sont aussi conviviaux. En tous cas, les compétitions dans notre région provoquent des raz de marée d’audience – en quelques minutes après leur publication, les tournois sont déjà pleins ! Ce week-end encore, il y avait du monde. Du beau monde. Du bon monde.


Ca ravigote, un week-end sportif et sympa comme ça, même s’il va falloir 3 semaines à mon corps pour s’en remettre. Pas grave, chui passé vert en simple., ahah. V4 S3. Peut-être bientôt V4 S2. Qui sait…. En toute auto-dérision, toujours...


Kenavo !

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